Gestion de l’eau potable
Organisation générale
La compétence « eau » est mise en œuvre de la manière suivante sur l’ensemble du territoire communautaire :
- 7 communes sont en délégation de service public (l’exploitation du service est confiée à une entreprise du secteur privé).
- 15 communes sont en régie (l’exploitation du service est assurée en direct par la commune ou des syndicats de communes).
Un syndicat (le SIPEPREL) sur le secteur Nord, regroupe 10 communes et est compétent en matière de production et d’interconnexion d’eau potable.
La CdC Terres de Perche s’occupe quant à elle de l’interconnexion des communes du secteur SUD hors Champrond En Gâtine, Les Corvées-les-Yys et Frazé.
S’agissant d’une compétence communale, nous vous invitons à vous rapprocher de votre mairie pour avoir plus d’informations sur la production, stockage et distribution de l’eau potable.
Interconnexion des réseaux d’eau potable
La communauté de communes Terres de Perche assure les travaux d’interconnexion dans la partie Sud du territoire, sur l’ancien périmètre du Perche Thironnais et Saint Victor-de-Buthon.
L'interconnexion des réseaux d'eau potable permet d’établir des liens entre les réseaux de distribution d'eau de plusieurs communes, garantissant ainsi la sécurité de l'approvisionnement en eau potable pour les habitants, en cas de pollution ou de manque d'eau provenant d'un forage.
Les travaux permettent de relier les canalisations des châteaux d’eau entre eux. Un système informatique centralise les informations et actionne, selon les besoins, des pompes et des vannes motorisées afin que les châteaux d’eau soient alimentés en eau entre eux.
Une première tranche de travaux a été réalisée en 2021-2022. La seconde va débuter dès janvier 2024, suivie de deux autres tranches en 2024 et 2025. A terme, près de 20 kilomètres de canalisations et un réservoir de 500m3 vont être créés.
La CdC bénéficie d’aides importantes de l’ETAT, de l’Agence de l’eau Loire Bretagne et du Département d’Eure et Loir pour un total de 70% du coût du projet. L’autofinancement de l’intercommunalité s’élève donc à 30% des coûts travaux ainsi que le fonctionnement courant (électricité, télécommunication…).
Une redevance d’interconnexion a été mise en place, afin de couvrir les frais liés aux emprunts et ce fonctionnement, et sera amenée à évoluer au fur et à mesure de la réalisation des tranches de travaux.